DE L’ESPRIT DU NUCLEAIRE

Par :

Pascal Leray

 

Ingénieur de l’Ecole Centrale des Arts et Manufactures de Paris

Docteur ès-Sciences de l’Université de Paris II Sorbonne-Panthéon

15 avril 2015

complété en juin 2017 et 2022

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Ce texte est dédié à tous ceux qui sautent comme des cabris (comme disait de Gaulle) en hurlant avec les loups "on veut du nucléaire" et "sus aux éoliennes". Par exemple Monsieur Bouclé, invité permanent et exclusif de RADIO courtoisie ou Monsieur B de L sur TVLibertés. Ou ses émules tels Monsieur Deheuvels, ou celui du mercredi 13/12/2023. Oubliant que dans un passé proche, que j'ai connu, on vivait très bien sans. Avec une industrie très florissante, (bien plus qu'aujourd'hui), indépendante, des barrages hydrauliques (maintenant en voie de destruction par les nouvelles directives Européennes : voir DAM REMOVAL tant en Europe qu'aux USA), un barrage marémoteur, les campagnes chauffées au bois, indépendantes aussi, sans être des Amish, loin de là.... Avec surtout une indépendance totale de l'ensemble de la population rurale. Il est vrai qu'à l'époque, EDF et son puissant lobby étatique et médiatique n'avaient pas encore commencé sa propagande ininterrompue (qui continue encore) en faveur de l'absurdité du chauffage électrique direct. Tout en constatant avec gourmandise que "la consommation électrique double tous les 10 ans". Alors que le vrai but était de développer le nucléaire civil, hôte du nucléaire militaire qui en profite (je ne suis pas contre, il a permis d'éviter des guerres, mais maintenant, qui sait !), payé par les Français heureux d'avoir une énergie apparemment bon marché, soi-disant fiable et sans risque sans se poser de questions... Et j'oubliais, décarbonée... (mais avec un peu de tritium quand même et autres matières radioactives... dont on ne parle jamais comme le MOX "parfumé au plutonium" qui était vendu par EDF à Fukushima et qui maintenant parfume tout l'océan pacifique suite aux rejets des réservoirs de stockages d'eau radioactive de cette centrale dans la mer suite à l'accident). Industrie en fait très dangereuse, aux innombrables pannes dites mineures, avec plein d'inconnues our les EPR, quoi qu'en disent les soi-disant experts, cible potentielle d'attentats terroristes ou de nations "inimicales", en dépendance totale des américains (voir les "pompes de dernier recours" ci-dessous et les embauches de soudeurs Américains ) et des source d'uranium toutes hors de l'hexagone Russes en particulier (8000 tonnes d'Uranium achetées en 2022 aux Russes, bonjour "l'indépendance" !), ainsi que pour nos déchets (recyclés en Russie). ! La suite va être moins irénique... La parfaite image du pompier pyromane.

Lisez la suite... et mes conclusions résumées ici.

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La descente aux enfers d'EDF

Le nucléaire n'a pas inventé l'eau chaude

Gesticulations nucléaires dans le jardin Européen

ITER : Le délire

Analyse du livre de Fabien Bouclé : NUCLEAIRE LES VERITES CACHEES face à l'illusion des énergies renopuvelables

Et du livre anti-éolien du même auteur.

Les probabilités d'un accident majeur : Il existe d'innombrables études sur ces sujets : preuve que quelques-uns s'en préoccuppent... issues de sources les plus diverses. Toutes allant d'une probabilité faible à une voisine de 100% d'ici 2050. Beaucoup sont l'oeuvre d'économistes, "énergéticiens" de plateaux TV, souvent très politisés et sans la moindre base scientifique, à part la manipulation de calculs statistiques les plus variés très loin des réalités du terrain. Je laisse le lecteur "butiner" sur la toile avec les mots clés ad hoc.

LE TERRORISME NUCLEAIRE:

Une possibilité jamais évoquée mais dans laquelle nous sommes entrés le 6 août 2022 : Le terrorisme nucléaire, aisément prévisible pourtant, (je l'ai prédit depuis longtemps) mais qui devient une réalité à partir de ce jour avec les très graves menaces sur la centrale de Zaporizhia en Ukraine. Devant cette mortelle menace pour l'humanité entière, les anti éoliennes et anti panneaux solaires à la solde du lobby nucléaire sont de sinistres guignols.


Les risques encourus : Je laisse ci-dessous la parole au très officiel IRSN, peu suspect d'anti-nucléarisme primaire...

Cout d'un accident nucleaire majeur en France

ITER : L'estocade finale d'un ami ancien administrateur du CEA, Normalien ULM : "ITER, j'y crois pas du tout".

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INTRODUCTION :

L’énergie nucléaire, utilisée à des fins de production d’électricité à usage civil fut une source de profit considérable pour qui sait l’exploiter sans accident. Jusqu'à la période actuelle, ou l'on s'aperçoit brusquement qu'un Watt nucléaire coûte 10 fois plus cher qu'un Watt nucléaire type EPR (voir plus loin). De plus, elle comporte des risques majeurs, pouvant induire des conséquences très graves et irréversibles sur le plan social et environnemental[1]. A cause de son inéluctable démantèlement, elle constitue un boulet et un risque majeur pour la France. Après une courte description du principe, nous examinerons les meilleures solutions de remplacement.

Il est intéressant de la rapprocher des sources de profits considérables exploitées dans le passé : Le sel, denrée indispensable pour la conservation des aliments, les moulins, et les barrages hydrauliques. Plus récemment, le téléphone dégage aussi des profits considérables, exploité par une minorité d’heureux bénéficiaires constituant un lobby puissant. Il en est de même pour EDF et AREVA, jusqu’à ce que les ennuis graves commencent.[2]

 

L’heureux lecteur de ce texte apprendra beaucoup d’éléments totalement ignorés du public, et sciemment cachés par les « autorités officielles ». Ces mensonges d’état sont à comparer à la période des « évènements d’Algérie », où le mensonge était institutionnalisé au plus haut niveau, jusqu’à l’arrivée du général De Gaulle. Je lui doit d’ailleurs de m’avoir évité à quelques mois près la mort pour rien[3] (ou plutôt, si ! pour préserver les intérêts d’une certaine caste de pieds-noirs privilégiés) au cours des 28 mois de service militaires que firent de jeunes français à peine plus âgés que moi, envoyés par Monsieur Mitterrand pour « rétablir l’ordre en Algérie ».

 

HISTORIQUE :

Mon aversion (scientifiquement établie plus tard) à l’égard de la production d’énergie par fission nucléaire remonte à ma plus jeune enfance. Elle était une pomme de discorde permanente avec mon Père, (pourtant aux idées et à l’esprit très développés) qui, comme beaucoup de Français trouvaient (et trouvent encore) cela très bien. Il est vrai qu’à l’époque, aucune catastrophe majeure n’avait ravagé des régions entières de la planète.

 

Précisions d’importance, toutefois : Je suis convaincu que la bombe atomique nous a épargné une guerre mondiale dans les pays occidentaux depuis 1945. Ceci pour une raison très simple : Les élites qui nous gouvernent ont fini par comprendre que, contrairement aux guerres précédentes, il n’y a d’échappatoire pour personne en cas de conflit nucléaire mondial majeur. En 1914, en 1940, (il fallut quand même aller à Bordeaux !) et à fortiori avant, les « planqués » pouvaient se réfugier loin du front, suscitant d’ailleurs un énorme scandale dans la société française durant la "grande" guerre. Maintenant ceci n’est plus possible. Des films ont été tournés sur ce sujet, où l’on voit des Australiens, pourtant très loin du conflit, mourir rattrapés par un taux de radioactivité colossal, engendré par une guerre nucléaire pourtant fort lointaine.

 

J’étaierai mon argumentation selon 2 chapitres : Les arguments financiers, et les arguments sur le plan écologique, sanitaire et moral. Enfin la propension aux mensonges d’état et à l’omerta des pouvoirs en charge de ces questions.

Puis je proposerai des solutions de remplacement avec les énergies renouvelables.

 

 

LES ARGUMENTS FINANCIERS :

Les centrales nucléaires représentent un coût considérable à la construction et à l’exploitation, ainsi qu’au démantèlement, jamais pris en compte sérieusement par EDF : Concernant le coût à la construction, il est facile de le comparer ce coût  des autres énergies : En prenant pour référence les EPR, fleuron de notre nucléaire national, on arrive à un total de 9 milliards d’Euros. Ceci pour une puissance installée de 1650 MegaWatts, qui conduit donc à un coût par Watt de :

5,45€ par Watt.

Calcul simple, indiscutable et imparable. Même sans compter le coût du démantèlement inévitable après 50ans. (Coût estimé pour le parc français :50 Milliards d’Euros)

 

Ce chiffre est à rapprocher de celui du coût par Watt des panneaux photovoltaïques : J’ai acheté il y 1 an des panneaux de 240W, payés 120€ pièce, ce qui donne un coût au Watt de :

0,5 € le Watt.

Or personne en France, ni dans les médias ni chez les pouvoirs publics ne donne ce chiffre. Je tiens mes factures à disposition si nécessaire. Ceci met donc le prix du watt nucléaire plus de 10 fois plus cher que le Watt solaire. Même en considérant que la nuit les panneaux ne produisent évidemment rien, le nucléaire reste tout de même 5 fois plus onéreux. Sans compter : les temps d'immobilisation pour pannes, les frais de fonctionnement et le coût pharamineux de l'inéluctable démantèlement.

 

L’éolien : Le coût des éoliennes est estimé entre 2 à 4 millions d’Euros par MegaWatt, donc

2 à 4 € le Watt.

Ce coût étant d’ailleurs en constante baisse.

D’un simple point de vue financier, le nucléaire est indéfendable. Sans même parler des énormes risques sanitaires, sociaux  et écologiques qu’il nous fait courir.

 

LA CONCLUSION :

On constate donc déjà un gros mensonge d’état en faveur du nucléaire. A cela, il existe plusieurs raisons :

 

 

 

UN PEU DE TECHNIQUE :

Pour le non-spécialiste, les centrales nucléaires de génération 1 à 3 peuvent être vues comme de grosses bouilloires électriques, dans lesquelles est placé du combustible nucléaire. Ce combustible, composé d’uranium enrichi émet un flux de neutrons selon la réaction suivante, et produit du plutonium (Pu), qui intéresse les militaires pour la fabrication des bombes thermonucléaires.

 

\mathrm{^1_0n+{}^{238}_{\ 92}U\to{}^{239}_{\ 92}U\ \xrightarrow [23,45\ min] {\beta^-\ 1,265\ MeV} \ ^{239}_{\ 93}Np\ \xrightarrow [2,3565\ jours] {\beta^-\ 0,722\ MeV} \ ^{239}_{\ 94}Pu}

 

Ce flux de neutrons échauffe l’eau du réacteur, (à l’image d’une résistance dans une bouilloire) qui elle-même actionne une turbine à vapeur couplée à des génératrices de courant. Rien de bien original. Mais il y a un hic :

En effet, si l’on ne modère pas la réaction ci-dessus, le processus s’emballe, jusqu’à l’explosion (appelé  « excursion ») nucléaire. C’est le cas de la bombe atomique à uranium.

On « maîtrise » (pas toujours hélas) ce processus grâce au « modérateur » constitué par l’eau du réacteur, qui ralentit les neutrons, pour les amener à une vitesse dite de « neutrons thermiques » capables de chauffer l’eau de façon correcte.

 

Enfin les « barres de contrôle ou de commande» à base de Cadmium ou de bore sont des organes « neutrophages » capables d’absorber les neutrons. Il suffit d’abaisser ces barres dans la cuve du réacteur pour ralentir la réaction nucléaire. On s’arrange pour que l’émission d’un protons en produise statistiquement un tout petit peu plus qu’un autre. Mais hélas, contrairement à tout système de production d’énergie classique, on n’arrive jamais à éteindre complètement la réaction nucléaire dans la cuve. Un réacteur de 1100 MégaWatts (cas de la plupart de nos réacteurs) dégagent même « éteints » une énergie de l’orgue de 100MégaWatts, qu’il faut à tout prix évacuer par le circuit d’eau de refroidissement, même si la centrale ne produit aucun courant. D’où d’énormes problèmes (et d’accidents plus ou moins graves) lorsque un évènement fortuit : panne de pompes du circuit d’eau[7], fuite d’une canalisation voire de la cuve elle-même[8], se produit.

 

Voilà pour la technique, suffisamment détaillée pour démystifier une technique qui n’a rien de complexe, mais qui permet aussi de mesurer les dangers qui nous guettent en cas d’incident (ou d’accident).

 

Passons maintenant aux arguments écologiques et sanitaires :

 

DIMENSION D’UNE CATASTROPHE NUCLEAIRE :

CONSEQUENCES SANITAIRES

Contrairement aux catastrophes pouvant survenir dans les centrales classiques, une catastrophes nucléaire ne s’arrête pas : Tchernobyl, comme Fukushima, sont loin d’être à ce jour, maîtrisés, en raison, principalement de cette obligation permanente de refroidissement. Cette activité nucléaire résiduelle maintient des taux extrêmes de radioactivité aux alentours de la centrale, rendant très difficile voire mortels[9] les travaux de démantèlement du site.

 

Sans aller jusqu’à la catastrophe, d’innombrables « incidents » parsèment la vie « normale » d’une centrale nucléaire : fuite radioactive, départ de feu, erreur de manipulation de vannes, etc... Ces incidents nécessitent l’intervention de personnel dit « de sécurité » exclusivement composé de sous-traitants, et jamais de personnel EDF. Ces personnes appelées « ESTINGHOUSErs » ou « plongeurs »[10] ont des salaires élevés pour leur niveau de qualification, (de l’ordre de 3000 à 4000€  , (à comparer avec le smic qu’ils recevraient s’ils travaillaient hors secteur nucléaire) mais sacrifient leur vie dans ces interventions de très courte durée, où leur taux de radioactivité est mesuré en permanence. Les médecins en charge de ces personnes s’arrangent pour que la dose de radioactivité qu’ils reçoivent durant leur intervention correspondent à la dose annuelle de radioactivité reçue par le personnel qui reste non exposé. (cas de tout le personnel EDF).

 

Cette honteuse exploitation de personnes fait partie de la routine du quotidien du nucléaire. Elle attire bien évidemment des personnes intéressées par de hauts salaires qu’elles n’auraient jamais sans accepter le risque énorme qu’elles prennent pour leur santé. J’en connais plusieurs dans ce cas qui ont d'ailleurs démissionné, comprenant le risque encouru pour eux et leurs familles.

Ce prix à payer pour avoir de l'électricité soi-disant peu chère au détriment de sous-traitants irradiés sous payés, que l'on cache au public, est une hont eabsolue.

 

CONSEQUENCES ECOLOGIQUES et MORALES:

Elles sont durables, comme je l’ai souligné plus haut, et affectent la faune et la flore de toute une région, voire d’un hémisphère entier. (voir celles de Tchernobyl et de Fukushima). En effet, la radioactivité qui ne peut être réduite avant des centaine de siècles brise les molécules d’ADN tant des plantes que de la faune et bien sûr des humains. Mon épouse a, en particulier vu un enfant Ukrainien avec un œil au milieu de la joue : cet enfant était né juste après la catastrophe. Combien nous sont dissimulés !

Combien de problèmes de thyroïdes nous sont aussi dissimulés !

En ce qui concerne les plantes, on constate que celle contenant un code génétique court résistent mieux que celles à code génétique long. Pour la simple raison que la probabilité de cassure dûe aux radiations est plus faible.

Enfin, sur le plan moral, une population exposée de façon durable à des doses importantes de radioactivité entre en dépression, et induit des désordres très graves. Jusqu’à présent, par chance, les accidents nucléaires majeurs se sont situés hors des grandes métropoles.

 

 

LES CONSEQUENCES A LONG TERME :

D’un point de vue statistique, il y aura forcément en France, d’ici 30 à 50 ans, un accident nucléaire majeur. D’ailleurs des groupes de travail (médecins, chercheurs payés par le lobby nucléaire) planchent dans le plus grand secret sur ces questions. Leurs conclusions sont d’ailleurs parfois absolument monstrueuses : Il serait par exemple opportun de soumettre les populations à des doses permanentes de radioactivité accrues, relativement faibles, afin qu’en cas d’accident nucléaire, la population résiste mieux et « s’habitue » à la radioactivité. En quelque sorte, une « nucléo-mithridatisation »[11].

C’est ce qui est fait au Japon, qui emploie des Yakusas pour polluer volontairement des rivières, afin que le taux de radioactivité et les statistiques de cancers s’équilibrent dans tout l’archipel. Ceci pour déjouer les risques de procès de masses qui risquent d’inonder les prétoires.[12]

 

 

 

POURQUOI L’ALLEMAGNE (et d’autres pays avant) ARRETENT ou ONT ARRETE  LEURS CENTRALES NUCLEAIRES et PAS LA FRANCE :

La raison réside  dans la mentalité profonde de nos deux peuples :Le français moyen est par nature égoïste, et ne se préoccupe que de son petit pré carré. Tant qu’un danger majeur (pollution, souffrance de la nature ou autre) ne le touche pas, aucune inquiétude.

Tout au contraire l’Allemand à un état d’esprit plus proche de la nature, et plus solidaire des problèmes d’environnement, même s’ils ne touchent pas directement son pré carré. Il est a noter que le lobby nucléaire français passe son temps à discréditer les choix en matière d’énergie de nos amis allemands, en invoquant deux arguments totalement faux :

 

L’INELUCTABLE DEMANTELEMENT :

Ici encore, contrairement aux centrales classiques, (gaz, fuel, hydraulique), on ne peut exploiter indéfiniment nos bouilloires nucléaires sans prendre un risque majeur d’explosion. Des fissures de plus de 10mm sont en effet repérées dans beaucoup de nos vieilles centrales nucléaires, prédisant à coup presque sûr un accident majeur (explosion de cuve, fuite du circuit de refroidissement primaire) dans les années futures.

 

Les centrales classiques peuvent être arrêtées quasi instantanément, et les pièces mécaniques changées facilement.

Au contraire, les éléments contaminés des centrales nucléaires (cuves de réacteur, circuits de refroidissement primaires, etc..) ne permettent pas un remplacement de ces éléments essentiels dans des conditions sanitaires acceptables pour le personnel (non EDF bien sûr), en raison des doses de radioactivité qui y règnent. Il faut donc procéder à un démantèlement complet des centrales, décontaminer, et ceci est inéluctable. (A rapprocher d’ailleurs de l’obsolescence des panneaux photovoltaïques, mais dont le coût est 10 fois moindre).

 

Ce démantèlement n’est d’ailleurs absolument pas budgétisé de façon réaliste par EDF.

 

Donc il faudra bien, un jour, se résoudre à démanteler, et faire autre chose : Les EPR, on l’a vu plus haut sont une aberration, d’un simple point de vue financier.

 

 

QUELQUES PERLES EMPOISONNEES QUI NOUS ATTENDENT :

Le pire est à venir, en raison

 

 

LA « QUATRIEME GENERATION » ASTRID en France :

Cette 4ème génération de réacteurs dite "à neutrons rapide" (RNR Rapid Neuron Reactor, ou Fast Breeder Reactor en Anglais, RNRNa pour ceux refroidis au sodium), en cours d’étude au CEA de Cadarache est infiniment plus dangereuse que les 3 premières.

 

Le principe en est simple : on laisse les neutrons libres, sans barres de contrôles en marche normale[13], (comme dans une bombe atomique) et l’on tente d’évacuer l’énorme chaleur ainsi dégagée. Comme de l’eau pressurisée ne serait pas suffisante, on utilise du sodium[14] fondu à 200°C, métal par définition bon conducteur de la chaleur, pour refroidir le cœur du réacteur.

Sur le papier, l’idée est excellente :

Mais en pratique, les risques encourus sont considérables, bien plus importants que pour une centrale classique à barres de contrôle.

En effet le sodium est certes un excellent conducteur de chaleur, mais il présente 2 inconvénients majeurs : Il brûle spontanément à l'air et explose à l'eau. Le réacteur de MONJU au Japon, réplique tenue secrète par le CEA de SUPER PHENIX (heureusement interdit), en fait en ce moment la triste expérience : Le directeur s’est suicidé, la grue de levage est tombée dans la cuve, des départs de feu de sodium suite à des fuites se sont produits, etc… Précisons que toute interruption du circuit de refroidissement au sodium entraîne l'explosion nucléaire en 0,6s de l’ensemble. (chiffre calculé pour SUPER PHENIX), contre une vingtaine de minutes pour un réacteur classique à barres de contrôle. Le CEA prépare en ce moment le projet ASTRID, un réacteur similaire en fait à SUPER PHENIX ET MONJU.

Malgré un budget de 1 milliard d’Euros consacrés simplement à l’ETUDE de ce réacteur, des consultants extérieurs sont payés pour tenter de justifier le projet.

 

Il faut arrêter immédiatement le RNR-Na en France. Economie : 1 milliard d’€ d’étude papier, plus ceux qui seraient consacrés à son expérimentation.

 

 

ITER : (voir l'article du Canard sur ITER)

Le principe :

Basé sur la fusion de noyaux de tritium, dans une enceinte portée à température de plasma grâce à des lasers. Sur le papier, l’idée est séduisante : La fusion, selon la fameuse formule E=mc2 dégage une énergie liée à la perte de masse des éléments fusionnés. Et il y a effectivement perte de masse. Toutefois la mise en œuvre pratique de cette réaction pose des problèmes considérables, encore jamais résolus à ce jour. Ce que tente de faire ITER. En voici quelques uns :

Si ITER était si prometteur qu’on veut bien nous faire croire en France, pourquoi les américains, qui ne sont pas à 10 ou 15 milliards de $ près, suivent-ils d’autres voies ? En particulier par concentration de rayons lasers, mais sur des cibles de très petite taille, et non sur des tores de taille monstrueuse comme ITER.

 

Il faut arrêter le plus vite possible cet inutile et coûteux gadget, (économie 10 milliards d’Euros) qui n’est pas réellement créateur d’emplois, et qui ne sert (comme le projet ASTRID, résurgence monstrueuse de SuperPhoenix en partenariat secret avec MONJU au Japon) que de pompe à finances du CEA. Qui n’a quasiment plus d’étude majeure pouvant justifier sa survie sous sa forme et son volume actuel. (excepté le LETI à Grenoble qui développe des projets prometteurs à réorienter). Et suivre de près l’état de l’art aux USA en la matière.

 

LES PAYS EUROPEENS et LE NUCLEAIRE FRANÇAIS

 

De plus en plus de pays voisins comme l’Allemagne, la Suisse ou le Luxembourg s’inquiètent sérieusement des conséquences d’un accident nucléaire majeur dans une de nos vieilles centrales vieillissantes proches de leurs frontières.

 

En France, pas un élu de nos innombrables structures administratives (Conseil régional, Conseil Général, Maires, etc…) ne dit quoi que ce soit à ce sujet. Leur silence équivaut pour ces responsables à une complicité implicite.

 

POURQUOI UN TEL ACHARNEMENT :

On peut légitimement se demander la raison de cette aberrant acharnement pour le nucléaire civil : La réponse tient en une phrase : « L’intérêt supérieur de l’Etat »

Elle vient des très lointaines origines de notre société, qui peu à peu constitua un pouvoir centralisé très fort et très autoritaire, que l’on retrouve dans des pays comme la France, l’Angleterre, la Chine, les USA la Russie ou la Rome antique.

En résumé il y a au centre l’Etat et sa puissance militaire, et tout doit être sacrifié pour son intérêt. Or comme disaient les Romains : « Si vis pacem, para bellum » (Si tu veux la paix, prépare la guerre). Cette idée conduisit au centralisme qui peu a peu constitua l’empire Romain, plus tard la France avec le travail des rois de France, la Russie avec les Tsars, l’Angleterre avec ses rois, puis l'Allemagne au XIXème siècle. Cette structure d’esprit Colbertiste apporta d’incontestables avantages, puisqu’elle permit de créer des zones de paix dans la durée, permettant le développement de l’artisanat, du commerce puis de l’industrie.

Ponctuées toutefois de nombreuses guerres inter-états, qui succédèrent aux luttes intestines que se livraient les féodaux avant le développement de ceux-cis après la chute de l'empire Romain.

Mais son corollaire conduisit évidemment à la création de forces armées puissantes, et impérativement dotées maintenant de l’arme la plus puissante, donc nucléaire, qui a besoin pour la création des bombes, de centrales nucléaires. Nous y voilà !

Méditons un instant sur le fait que tout énarque fraîchement reçu au concours d’entrée de l'ENA doit IMPERATIVEMENT donner allégeance et soutenir quoiqu'il arrive le nucléaire.

A noter aussi que l'industrie nucléaire étatique contient un nombre considérable de polytechniciens. Formés dans l'esprit colbertiste à la primauté de l'état. Pour le bien du peuple. (et surtout de ses dirigeants...). On retrouve ce même centralisme étatique idéologique à pensée unique dans la crise sanitaire actuelle. des dérives très inquiétantes ne manquent pas d'apparâitre aussi en Allemagne et en Autriche, et d'autres pays Européens. Certes ce genre d'organisation a eu ses heures de gloire, en donnant une puissance aux états, au prix de guerres hélas, et de dérives très graves que nous connaissons aujourd'hui avec la fausse "crise sanitaire". ( Voir ici CORONAVIRUS INFOS )

Tout découle de cet état d’esprit :

Pour faire du nucléaire militaire, il faut du nucléaire civil, qui de plus permet d’avoir une électricité EN APPARENCE moins chère, à condition de masquer au bon peuple le coût réel de la construction, de l’entretien et du démantèlement des centrales, celui du retraitement et du stockage des déchets, sans même parler des énormes risques sanitaires et du coût des recherches sur les sujet connexes touchant au nucléaire : modélisation 3D des réacteurs, études sur les robots, les nanotechnologies, corps de métier travaillant pour le nucléaire, etc… qui font vivre un nombre impressionnant d’ouvriers, de chercheurs et d’étudiants, tous plus ou moins zélés défenseurs du lobby qui les nourrit. Il serait intéressant à ce sujet de calculer le coût du CEA...

De plus, au lobby étatique « défense nationale » s’adosse un lobby nucléaire commercial (ventes de réacteurs et de tout ce qu’il y a autour toujours catastrophiques comme la centrale EPR de Finlande, toujours en construction ! et la catastrophique centrale EPR de Flamanville 18 Milliards d'Euros au compteur (soit 20 fois plus que l'électricité solaire : voir ci-dessous) et qui n'a pas prduit un seul kilowattheure...) et un lobby syndical qui défend bec et ongle son juteux « outil de travail ». Qui lui confère des avantages exorbitants. 1% du chiffre d’affaire pour le CE entre autres…

Tout irait bien dans le meilleur des mondes nucléaires possible s’il n’y avait des catastrophes majeures qui émaillent l’histoire du nucléaire. Bien au-delà des pertes humaines et des territoires perdus à jamais, c’est toute une tristesse morbide, un découragement mortel qui envahit les populations des zones touchées par ces catastrophes, que rien n’indique si d‘autres n’arriveront pas un jour.

En France, le silence est total, en raison du poids du lobby nucléaire, au contraire de nos voisins Européen qui vont dans un avenir proche, porter plainte contre la France : Suisse Luxembourg, ensuite Allemagne, Italie et Espagne.

J’appelle les esprits indépendants qui auront lu mon texte et compris les arguments objectifs qui le charpentent à répandre ces vérités.

Ceux qui ne le font pas sont en fait les complices implicites du lobby nucléaire.

 

Au moins, j’aurai averti avant la catastrophe qui s’annonce les hommes de bonne volonté, comme disait Jules Romain.

 


LES MOYENS DE REMPLACEMENT : 

 

Il eut été dommage d’exposer les nombreux dangers et impasses que constitue l’énergie nucléaire civile, sans proposer des moyens de substitution dans le domaine du développement durable :

 

 

LES PANNEAUX THERMO-PHOTOVOLTAÏQUES :

Comme nous l’avons vu plus haut, ils sont actuellement à 0,5€ le Watt installé, rendu en France, donc 20 fois moins chers que l’EPR et d'un coût nul pour l'état ! Et ce coût se réduit sans cesse. Notons au passage que l'EPR n'est toujours pas en fonctionnement !

Il convient d’en installer massivement, d’encourager les sociétés de production françaises de panneaux[15], et aussi développer des panneaux hybrides électriques-air. Tout simplement en fermant l’arrière du panneau avec un couvercle plastique ou alu, et faire circuler l’air des maisons dans ces espaces entre les cellules et le couvercle arrière.

Ceci présente plusieurs avantages :

 

Les objections :

 

 

Il faut savoir qu’EDF fait tout pour discréditer et stopper le développement des panneaux solaires et de l’éolien en France, ceci par les moyens les plus divers :

 

 

LES EOLIENNES :

Eviter les éoliennes terrestres, souvent sans vent, et pommes de discordes avec le voisinage, au profit des éoliennes en mer, toujours sous le vent, et ne gênant personne. Les poissons, au contraire, aimant  s’y installer comme sur les épaves de bateaux. De plus, beaucoup d’éoliennes ne sont pas raccordées au réseau, en raison de blocages d’ERDF qui freine des quatre fers.

 

Des communes font des pré-études très coûteuses (300000€) pour finalement recevoir un refus … des militaires, dont les hélicos sont soi-disant gênés par les pales ! En fait de mêche avec CEA-EDF.

L'argument fallacieux du recours à des centrales à charbon que j'ai évoqué pour le solaire sont tout aussi valable ici. D'ailleurs les 2 sont parfaitement complémentaires, les éoliennes pouvant par définition produire la nuit, et les panneaux solaires en l'absence de vent... CQFD..

 

 

LES VOITURES, les BUS et les CAMIONS :

Privilégiez les voitures à air comprimé (ou à volant d’inertie[16]) pour les courts déplacements domicile<->travail, inventées en France par la Société MDI, à CARROS, près de Nice.

 

 

 

Ce système peut aussi être adapté (il le fut dans le passé) aux bus et aux camions, pour les courtes distances.

 

CHANGER LES HABITUDES DE VIE :

Par des moyens financiers incitatifs progressifs, quand le parc photovoltaïque se renforcera, augmenter le coût de l’électricité durant la nuit, afin de dissuader nos concitoyens d’en consommer le soir, et surtout éviter l’énorme gaspillage des devantures de magasins.

Après tout, nos ancêtres arrêtaient leurs activités à la nuit tombée, tout en ayant ainsi une vie plus saine et proche de la nature.

 

MINIMISER LES DEPLACEMENTS DOMICILE TRAVAIL :

Engager de vraies mesures incitatives pour rapprocher les employer de leurs lieux de travail.

 

ENCOURAGER LE COVOITURAGE et LE TELETRAVAIL.

Réduire les moyens de transport collectifs, gouffres financiers payés par la collectivité, en encourageant les moyens de transports en covoiturage, le télétravail et les voitures à air comprimé. (Société MDI à Carros près de Nice) évitant ainsi le coût et la fragilité des batteries.

 

LES ASPECTS POLITIQUES DE LA TRANSITION ENERGETIQUE :

Se mettront en opposition frontale les ingénieurs du corps de mines (X Mines) dont le logiciel de base est l’adhésion inconditionnelle au nucléaire, vieux réflexe pavlovien hérité du colbertisme, puis du Bonapartisme. (N’oublions pas que Napoléon a créé Polytechnique pour rationaliser l’armée, les X du corps de l'armement en sont les héritiers. Cela nous a valu de nombreuses et sanglantes guerres qui sont l’une des causes principales du déclin de l’Europe). La plus mortelle erreur étant l'envahissement de la Russie. Dont la mansuétude à notre égard serait à méditer.

 

Mais le poids électoral de cette corporation est nul. Reste son pouvoir de nuisance toxique en terme de désinformation et de propagande dans les médias. Il suffit pour traiter ce petit problème d’assurer de bons postes aux plus virulents pour maîtriser le problème, et assurer aux syndicats d’EDF des retraites chapeau et/ou promotions confortables ou redéploiement dans les énergies renouvelables, ce qui devrait satisfaire en principe leurs idées écologistes.

 

Ces problèmes résolus, la reconversion du CEA et d’EDF pourra se faire en douceur. Beaucoup de ces personnels préfèreraient faire autre chose surtout en raison des risques encourus, mais la bouclent par crainte pour leur emploi.

Par ailleurs l’octroi de grands marchés de construction d’autoroutes et d’échangeurs au lobby du béton (il y aurait beaucoup à faire en France) suffirait à consoler ces derniers de ne plus avoir à construire d’EPR… (Ils doivent d’ailleurs, je pense, en avoir plus qu’assez ![18]).

 

 


ANNEXE : LE VRAI ROLE DU CEA

 

Dans l’esprit du public, le CEA est l’organisme étatique à l’origine des centrales nucléaires françaises. Dans la réalité, le CEA n’a fait (comme la CII qui a recopié les calculateurs américains SDS) que construire sous licence les centrales nucléaires concçues WESTINGHOUSE. D’ailleurs cette importante société US a toujours pignon sur rue en France, on se demande vraiment pourquoi, si le CEA avait réellement été concepteur des centrales françaises ?

 

Bien entendu le CEA objectera que des brevets ont été déposés, mais dans la réalité, c’est WESTINGHOUSE le concepteur et réalisateur des centrales nucléaires françaises. Les licences de fabrication ont dû, d’ailleurs coûter une somme considérable au contribuable français, qui va devoir payer, maintenant, pour les démanteler. (En plus des milliards donnés chaque année en pure perte, au CEA.)

 

RESULTAT : Toutes nos centrales vieillissantes sont sur le même modèle que WESTINGHOUSE, avec les mêmes risques de pannes simultanées.

 

Bien entendu le CEA donne l’apparence de se diversifier : dans le solaire, les nanotechnologies, [19] etc… Mais en fait, tout est fait pour bloquer toute recherche qui pourrait conduire le simple quidam à produire lui-même son énergie. C’est la seule et unique hantise du CEA, qui bloque très habilement en France sous le manteau tout recours à d’autres sources d’énergie que le nucléaire. (voir plus haut).

 

Cherchez par ailleurs, ce que produit réellement le CEA dans les énergies renouvelables : mis à part les systèmes à concentration, (uniquement destiné à de très grandes installations solaires) strictement rien n’est fait pour produire industriellement des panneaux solaires et des onduleurs. Il faut aller en Chine pour en trouver ! Au 1/10ème du prix du watt nucléaire ! 0,5€ la Watt solaire contre plus de 5€ le Watt nucléaire EPR, sans compter le démantèlement). Cherchez l’erreur…

 

Phénomène similaire d’ailleurs, dans toutes les structures étatiques de « recherche » en France, qui sont en fait créées pour que le lobby qui y est attaché : EDF, FRANCE TELECOM-ORANGE par exemple ne soit pas concurrencé.

Pour l’anecdote, voici ce que l’on m’a dit lorsque j’ai été embauché chez France Télécom en 1981 : Vous savez, la pire chose qui fait peur à France Télécom, c’est qu’un inventeur indépendant trouve un nouveau moyen de concurrencer le téléphone sans passer par le réseau de France Télécom. Situation identique avec le couple EDF-CEA pour l’énergie.

CONCLUSION :

Tout comme le pétrole, le nucléaire est une drogue, dont il est très difficile de se passer : un ami me demandait un jour : peut-on réellement se passer du nucléaire ? Ma réponse fut immédiatement : non, à cause de notre soif de confort, de notre pusillanimité, notre mépris des générations futures, jusqu'à ce qu'un accident majeur arrive... Ce qui n'est pas le cas pour le pétrole... ni pour l'éolien, ni pour le solaire. Tout comme sous les Romains ou plus récemment le commerce des esclaves, la drogue était l'esclavage... On eut d'ailleurs bien du mal à s'en défaire ! Et il existe encore de par le monde.

J'ajoute que le nucléaire civil est à l'énergie ce que le "vaccin" est au covid : un faux remède, je dirais même plus, un poison.

Il est la béquille empoisonnée qui nous accorde un confort de vie sans précédent, nous affranchit du recours à la force animale et humaine de toutes les anciennes civilisations, en nous faisant vivre sur un volcan.


 

 



[1] Imaginons un seul instant que l’accident de Fukushima se soit produit dans une centrale de la région parisienne ou de Bordeaux, (n’oublions pas que celle de Blayes a évité de très peu la catastrophe), obligeant un déplacement massif de population je gage que beaucoup auraient définitivement compris que le nucléaire tel qu’il est exploité actuellement, est une impasse très dangereuse.

 

[2] Contrairement à tous les autres systèmes de production d’énergie, les centrales nucléaires imposent un démantèlement total en fin de vie, période au cours de laquelle les risques d’explosion nucléaire deviennent inacceptables : Rupture de cuve, rupture du circuit de refroidissement primaire, fissures dans les cuves soumises pendant des dizaines d’année à 250bars de pression à plus de 200°.

 

[3] Lyautey qui voyait loin avait dit : Je vous ai « pacifié » l’Algérie, mais il ne faut surtout pas y rester ! Paroles prophétiques, qui malheureusement furent vite oubliées face aux voraces appétits de la colonisation.

[4] En particulier pour la fabrication de d’uranium enrichi et de plutonium de qualité « militaire ». A ce sujet une catastrophe majeure a été sur le point de se produire au CEA de Cadarache en mars 2006 : La balance de pesée du broyeur étant en panne, l’opérateur chargea plus de 13kg de combustible MOX (mélange d'oxydes de plutonium et d'uranium), alors que la masse critique est de 16 kg. Et la valeur maximale autorisée est de 8kg. A partir de 16kg, une réaction nucléaire se déclenche, qui aurait pu projeter dans l’environnement le plutonium. Voir l’article détaillé sur :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_de_Cadarache

 

[5] Compagnie Internationale pour l’Informatique, autre « machin » conçu au départ exclusivement pour doter la France de calculateurs pour la création de la bombe atomique. Le Général de Gaulle (indépendance nationale oblige, il n’avait d’ailleurs pas tort sur ce principe ) ayant été avisé qu’il fallait au CEA un calculateur puissant, (le CDC 6600) que les Américains rechignaient à nous donner, embargo oblige ! : Suite de l’histoire : le CEA finit par avoir son CDC6600, mais la CII fut totalement incapable de réaliser des calculateurs dignes de ce nom, malgré avoir (mal) recopié la gamme des ordinateurs américains de SDS sous le nom de 10010, 10020, 10070, dont les pannes à répétitions étaient légendaires. Alors que chez SDS, ces calculateurs fonctionnaient très bien. Enorme ratage étatique, qui nous coûta durant les années Mitterrand la bagatelle d’un milliard de Francs par an…

 

[6] Voir quelques reportages sur les conditions de vie des africains au voisinage de ces m

ines.

[7] La centrale de Blaye a bien failli subir ce type d’accident majeur en 1999, qualifié d’incident par l’ASN. La liste de ces « incidents » est d’ailleurs innombrable ! Il n’y a d’ailleurs plus de sous-prefet à Blaye.

[8] Il est notoirement connu que les cuves de certains réacteurs de nos centrales contiennent de fissures de plus de 10mm, dans l’acier lui-même.

[9] A tel point qu’au Japon, seul des Yakusa sont employés pour travailler au démantèlement des centrales de Fukushima. Il serait intéressant d’ailleurs d’évaluer le bilan humain et « l’empreinte carbone », notion si chère à nos savants nucléocrates » de ces travaux extrêmes.

[10] Noms qui leurs sont donnés en fonction de leur types d’interventions : dans les cuves, dans les piscines, etc…

[11] Du nom de ce Romain qui, craignant d’être empoisonné, se shootait chaque jour à la ciguë, afin d’en habituer son corps.

[12] Tepco, submergée de procès, a dut demander à l’état une rallonge de 600 milliards de yens (4,8 milliards d’Euros) pour y faire face…

[13] Donc sans respecter grâce aux barres de contrôle, la règle de sécurité qui consiste à ne produire qu’un tout petit peu plus qu’un neutron pour chaque neutron émis.

[14] Ou du gaz, certaines études envisagent en effet d’autres fluides convecteurs de chaleur, mais le sodium reste la piste privilégiée pour ASTRID en France.

[15] Il est à prévoir que l’écart va se creuser de plus en plus avec l’Allemagne, en terme de savoir-faire et d’amélioration des panneaux solaires. Avis aux décideurs français !

 

[16] Dans les années 50, des bus à volant d’inertie qui fonctionnaient parfaitement équipaient certaines lignes de banlieue parisienne. Avec les progrès des matériaux à base de fibres de carbone, ont atteint des énergies massiques bien supérieures à celles des volants en acier de cette époque.

[17] Il conviendrait à ce sujet de supprimer les aides aberrantes pour les véhicules hybrides haut de gamme, dans les 60000€ , qui roulent 25km en électrique, puis rechargent les batteries à partir d’un moteur thermique, ce qui est une aberration et qui enfin coûtent cher à l’Etat, et n’ont d’écologique que le nom.

[18] Voir par exemple les toutes récentes découvertes de fragilités anormales dans les cuves de réacteurs EPR à Flamanville, qui risque de le condamner avant même son lancement!

[19] J’ai même découvert un jour une PME qui travaillait dans le domaine du froid industriel, et qui se fournissait chez un constructeur : Ce dernier a été contacté par le CEA qui s’est lancé aussi dans le froid industriel, et a obligé le fournisseur à augmenter ses prix pour la petite PME, et à les réduire pour le CEA. Bien entendu, la petite société en question a fait faillite.