LE TERRORISME NUCLEAIRE
Septembre 2022
Retour sur le nucléaire
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Nous vivons depuis le 6 août 2022 dans le terrorisme d'état nucléaire. Jamais auparavant une telle situation  n'était apparue ni surtout envisagée. Les ayatollah Iraniens ne faisaient pas vraiment peur avec leurs centrifugeuses. Quelques sanctions sur le peuples suffisaient à ralentir voir stopper le processus. Tout comme les statèges en 14 et 39 n'ont jamais imaginé que les les Allemands passeraient par les Ardennes. Rappelons quà cette époque toute mise en doute de l'invincibilité de la ligne Maginot relevait du complotisme.

Il en va tout autrement actuellement dans la musure où un état souverain -la Russie- disposant d'un arsenal nucléaire d'attaque similaire voir supérieur à celui des USA joue depuis ce 6 août sur ce registre.
L'équation est très simple : face à la menace nucléaire, les occidentaux plieront devant les exigeances Russes. Ceci du fait qu'en Russie la mort est beaucoup moins crainte qu'en Occident. (Voir ma page : "The Russian Soul"). L'occidental, qui ne croit plus en rien, se soucie d'abors viscéralement de sa santé et de son confort de vie; Tout le reste est secondaire.
Alors qu'en Russie comme en Ukraine, la pollution nucléaire ou non nucléaire est un grand classique. (Sous marins rouillés avec moteurs nucléaires dans les mers polaires par exemple ou exhortation des dirigeants soviétiques à la population pour courir dans le champignon atomique lors des essais de leur bombe). Lorsque j'ai donné en 1998 des conférences sur le 3D et le neuronal à l'Université Lomonossov, j'ai appris par les Russes que des barres d'Uranium se baladaient dans les sous-sols de l'Université, sans que cela inquiète qui que ce soit. Et puis la Vodka permet d'oublier -voire de guérir- tant de maux !

Il est donc plus que probable que les Russes se serviront de cette menace que redoutent certains occidentaux conscients, mais que redoutent beaucoup moins les Russes, qui font passer ce risque après  la grandeur de la Russie. Il faut bien comprendre que la Russie est un empire assiégé, ou qui se vit comme tel, dont les voisins immédiats au sud veulent la peau. Et à l'ouest, les mondialistes ne supportent pas cet état faible économiquement mais très fort nucléairement (et aussi sur le plan culturel) qui résiste au bloc occidental. Boris Johnson d'ailleurs, (Le petit clone de Joe Biden) l'a clairement exprimé en disant qu'il faut que Poutine meure et que la Russie soit à genoux. La malheureuse Daria Dougina en a payé le prix.

La suite sera simple : guerre d'usure à relativement basse intensité par rapport à ce qui pourrait sérieusement se passer, permettant une expansion à pas feutrés de toute l'Ukraine voire bien plus s'ils constatent que leur chantage fonctionne. Tout comme à Munich, où les Européens, peu enclins à "mourir pour Dantzig" se sont couchés. Et il serait naïf de croire que les Russes partiront de la centrale de  Zaporighia sans obtenir d'énormes avantages comme la démilitarisation totale de l'Ukraine, voire le retrait de l'Otan de tous les pays de l'est, voire plus.

Si l'Otan avait cessé d'avancer ses pieons dans toute l'Europe de l'est, nous n'en serions pas là. Mais à présent, les blessures deviennent chaque jour plus graves.
Telle est la situation en ce jour de septembre 2022.