Nous
vivons depuis le 6 août 2022 dans le terrorisme d'état nucléaire.
Jamais auparavant une telle situation n'était apparue ni surtout
envisagée. Les ayatollah Iraniens ne faisaient pas vraiment peur avec
leurs centrifugeuses. Quelques sanctions sur le peuples suffisaient à
ralentir voir stopper le processus. Tout comme les statèges en 14 et 39
n'ont jamais imaginé que les les Allemands passeraient par les
Ardennes. Rappelons quà cette époque toute mise en doute de
l'invincibilité de la ligne Maginot relevait du complotisme.
Il
en va tout autrement actuellement dans la musure où un état souverain
-la Russie- disposant d'un arsenal nucléaire d'attaque similaire voir
supérieur à celui des USA joue depuis ce 6 août sur ce registre.
L'équation
est très simple : face à la menace nucléaire, les occidentaux plieront
devant les exigeances Russes. Ceci du fait qu'en Russie la mort est
beaucoup moins crainte qu'en Occident. (Voir ma page :
"The Russian Soul").
L'occidental, qui ne croit plus en rien, se soucie d'abors
viscéralement de sa santé et de son confort de vie; Tout le reste est
secondaire.
Alors qu'en Russie comme en Ukraine, la pollution
nucléaire ou non nucléaire est un grand classique. (Sous marins
rouillés avec moteurs nucléaires dans les mers polaires par exemple ou
exhortation des dirigeants soviétiques à la population pour courir dans
le champignon atomique lors des essais de leur bombe). Lorsque j'ai
donné en 1998 des conférences sur le 3D et le neuronal à l'Université
Lomonossov, j'ai appris par les Russes que des barres d'Uranium se
baladaient dans les sous-sols de l'Université, sans que cela inquiète
qui que ce soit. Et puis la Vodka permet d'oublier -voire de guérir-
tant de maux !
Il est donc plus que probable que les Russes se
serviront de cette menace que redoutent certains occidentaux
conscients, mais que redoutent beaucoup moins les Russes, qui font
passer ce risque après la grandeur de la Russie. Il faut bien
comprendre que la Russie est un empire assiégé, ou qui se vit comme
tel, dont les voisins immédiats au sud veulent la peau. Et à l'ouest,
les mondialistes ne supportent pas cet état faible économiquement mais
très fort nucléairement (et aussi sur le plan culturel) qui résiste au
bloc occidental. Boris Johnson d'ailleurs, (Le petit clone de Joe
Biden) l'a clairement exprimé en disant qu'il faut que Poutine meure et
que la Russie soit à genoux. La malheureuse Daria Dougina en a
payé le prix.
La suite sera simple : guerre d'usure à
relativement basse intensité par rapport à ce qui pourrait sérieusement
se passer, permettant une expansion à pas feutrés de toute l'Ukraine
voire bien plus s'ils constatent que leur chantage fonctionne. Tout
comme à Munich, où les Européens, peu enclins à "mourir pour Dantzig"
se sont couchés. Et il serait naïf de croire que les Russes partiront
de la centrale de Zaporighia sans obtenir d'énormes avantages
comme la démilitarisation totale de l'Ukraine, voire le retrait de
l'Otan de tous les pays de l'est, voire plus.
Si l'Otan avait
cessé d'avancer ses pieons dans toute l'Europe de l'est, nous n'en
serions pas là. Mais à présent, les blessures deviennent chaque jour
plus graves.
Telle est la situation en ce jour de septembre 2022.