LES CLAVIERS MATRICES de type FATAR:
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COMMENT RECUPERER LES ANCIENS CLAVIERS MATRICES TYPE JOHANNUS, HOHNER, etc...
Qui équipent 99% des anciens claviers de toutes marques. FATAR équipe maintenant aussi 99% des claviers d'orgues numériques.
EXPLICATION :
Le
matriçage (ou multiplexage) des claviers permet d'éviter le
raccordement des 61 touches sur un grand connecteur. (Généralement
assez coûteux et encombrant).
Les anciens claviers avaient effectivement 61 contacts directs.
On réduit ainsi le nombre de contacts du connecteur à 16 points (8x8) au lieu de 64. Ceci en 2 rangées de 8 contacts.
Les
claviers anciens avaient un seul connecteur 8x8 pour les 61 touches
avec un seul contact par touche. Les claviers plus récents ont deux
contacts par touche (un contact haut et un contact bas), permettant au
système électronique de tester la vitesse d'enfoncement des touches.)
J'utilise cette fonctionnalité pour commander mon orgue à tuyaux en
mode expressif-sensitif avec mes cartes KI6x8x8_MIDI_USB qui s'y interfacent directement.
Le shéma type est le suivant :
Il est facile de "sonner" le circuit en utilisant un ohmmètre tout en actionnant simultanément une touche.Les connecteurs de mes cartes KI6x8x8_MIDI_USB ou KI8x8x8_MIDI_USB peuvent commander soit de 3 à 4 claviers avec 2 connecteurs, soit 6 à 8 claviers pédalier matricés en 8x8.
AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE CETTE TECHNIQUE :Très rapide à mettre en oeuvre, puisque les 2 connecteurs de chaque clavier se raccordent directement à mes cartes MIDI/USB KI6x8x8_MIDI_USB qui sortent directement les codes MIDI sur toute prise USB de PC.LA CONTREPARTIE :Très économiques, car assemblés de façon automatique, des claviers FATAR de type TP6LP Type DF (Diode Forward) ne coûtent qu'une centaine d'Euros : 175 à 200€ exactement et sont d'excellent qualité.Toutefois,
il est important de signaler les problèmes que l'on peut rencontrer sur
la durée avec ces claviers :
1er INCONVENIENT :
Les
bandes en caoutchouc des
contacts et du micro-ressort sont très fragiles et peuvent s'altérer
avec le temps. Chaque frappe de touche enfonce le caoutchouc, qui à la
longue, finit par s'altérer... (Voir photo). De plus, les ambiances froides, humides,
des micro-poussières ne leurs sont pas recommandés... J'en ai fait moi-même l'expérience, croyez-moi.
Leur dépannage est de plus très délicat, car il faut
démonter les touches pour y accéder. Rien ne dit que dans 10 ou 15 ans, ces rubans en caoutchouc seront encore disponibles.Des
particules fines peuvent aussi altérer le contacts, (cela m'est arrivé sur 1 seul clavier parmi 7) lorque le clavier
est transporté dans des environnements parfois poussiéreux.Cela
dit, le petit cone souple assure à ces claviers un effet de décollement
mécanique qui simule admirablement de vrais claviers d'orgues à tuyaux
avec sensation de décollement très agréable. Bien meilleurs qu'un
simple ressort, et plus économique que la pose d'un aimant sous les
touches. Mais sur la durée, l'appui des millions de fois sur ces
plastiques et caoutchouc peuvent s'altérer.Enfin,
signalons que les connecteurs AMP 2x8 broches sont très fragiles et de
très petites tailles. Il arrive qu'au sertissage, (très difficile) les
contacts ne se fassent pas correctement. J'utilise sur mes cartes des
conencteurs 2x8 beaucoup plus fiables au pas de 2,54mm. Aucun problème
au sertissage, ni à la pose ou l'extraction.Petite économie de bout de chandelle de la part de FATAR...2ème INCONVENIENT : Certains
organistes, attirés à juste titre par les claviers du commerce type
M-AUDIO ou équivalents en achètent 2 ou 3, et les démontent pour les
intégrer dans une console de leur composition. Ils découvrent hélas le
piège qu'ils comportent, piège qui n'est évidemment indiqué nulle part
: En effet, ces claviers sont livrés avec 1 carte électronique par
clavier, avec parfois des connecteurs matricés selon un schéma
différent des FTAR classiques. Probablement une astuce commerciale de
ces intégrateurs pour empêcher toute réutilisation de leurs claviers
avec d'autres cartes MIDI. De plus, les prises MIDI classiques qui les
équipent fonctionnent à 31KiloBits/s, (au lieu de 8 MégaBits/s pour mes
cartes, en sortie directe MIDI/USB). De plus ces cartes fonctionnent en
"Daisy chain" c'est à dire en cascade via des liaisons MIDI classiques
à 31KiloBits/s.Bien entendu, avec mes cartes, cet inconvénient disparait et aucune latence n'est discernable.Rien
ne vaut à mon sens des claviers classiques (ou des claviers d'anciens orgues électroniques) avec des capteurs magnétiques
de type HALL sur mes réglettes KIH32 pour claviers, qui s'interfacent directement avec mes cartes KI7_MIDI_USB.
Le câblage est un peu plus long, mais la longévité garantie est
absolue. J'ai également conçu des cartes HALL compatibles avec mes
cartes KI6x8x8_MIDI_USB ou KI8x8x8_MIDI_USB.
Celles-ci ayant l'avantage de comporter directement 64 entrées registres 64 sorties LEDS, plus des entéres volumes.Elles équipent le grand orgue de 5 claviers que j'ai construit à Rians depuis 2005, sans le moindre problème.
Bien entendu, ce système permet tous les réglages possibles pour
l'attaque de la note. J'ai même conçu (mais non encore implémenté des
cartes HALL à double capteur par note). Ma console mobile est équipée
de FATAR avec ma
carte KI6x8x8_MIDI_USB.