LE DEMENTELEMENT INDUSTRIEL FRANCAIS AU PROFIT DES US et AU DETRIMENT DES
FRANÇAIS :
1/LA CII :
Compagnie Internationale pour l’Informatique, lancée par De Gaulle.
Elle démantèle BULL, compagnie à qui De Gaulle ne pardonnait
pas son passé durant la guerre :
Résultat : CII achète à grand frais des licences de
fabrication de calcullateurs US : Le SIGMA 5 6 7, etc…de la société US
SDS. Sans avoir la moindre maîtrise du matériel ni du logiciel. Doc non
traduite en Français, pannes continuelles, certaines instructions jamais
fonctionnelles.
2/ LA
CII MARIEE A HONEYWELL et GENERAL
ELECTRIC DEVIENT LA BGE
puis HONEYWELL BULL :
Giscard d’Estaing oblige CII-BULL à se marier avec GE puis
HONEYWELL. La catastrophe : La compagnie Européenne qui venait juste de se
constituer avec SIEMENS, PHILIPS et CII est démantelée. Les marchés en cours
sont annulés avec de très lourdes pénalités. Payées par le contribuable Français.
3/ LE RIDGE : CII HONEYWELL BULL
rachète RIDGE,
coquille vide US de 200 personnes qui prétendait concurrencer le VAX de DIGITAL
avec 60000 personnes. La catastrophe arrive rapidement : systèmes
d’exploitation instable, mal conçu, des temps de réponse inacceptables.
4/ CONSEQUENCE : démantelement de la société
TELEMECANIQUE seule
société Française survivante de la voracité de CII. Idem pour
INTERTECHNIQUE, petite société Française qui faisait de très bons
calculateurs industriels.
5/ CONSEQUENCE Similaire
démantèlement d'Intertechnioque, qui fabriquait d'excellents
calculateurs industriels. Tuée par CII, sous perfusion étatique avec
marchés captifs
6/ LA DIVISON SPERAC :
petite société Française, la
PREMIRERE à concevoir et réaliser des mémoires d’images dans
les années 1970. Absobée puis étouffée par CII qui l’entraîne dans sa chute.
7/ LA
PERFUSION : CII a percu 1milliard de Franc par an depuis
sa création, juste sous le mandat de Mitterand.
8/ La Société LOGABAX :
également absorbée par CII, rend l’âme quelques années plus tard.
9/ LES TENTATIVES AVEC LE 68000 de MOTOROLA :
SM90 de TELMAT , largement subventionnée par les pouvoirs publics et
France Télécom, dépose son bilan dans les années 90.
10/ Démantèlement des tentatives
Françaises de machines SINTRA qui
sort le premier calculateur à
microprogramme. Concurrent du MATRA 15 de CII il est démantelé par
Michel
Debré. (par des pressions sur les marchés publics). Je me souviens que
l'ENST Bretagne avait une dotation de 600 Millions de Francs pour
acheter un calculateur : Mais ! C'était à condition d'acheter un CII
10050 ! Sinon pas de dotation.
11/ Bradage de la CGR (Compagnie Général de Radiologie) qui avait
un remarquable acquis et réalisations en matière de scanners, à GENERAL
ELECTRIC. Maintenant cette technologie dépend des US.
12/ Bradage d'ALSTOM (rebaptisee STREAMPOWER) à GENERAL ELECTRIC (Tiens, ça commencait déjà !)
13/ ARRET BRUTAL DU RAPPROCHEMENT de FRANCE TELECOM avec DEUTSCHE TELECOM
LA SFP :
perd 20 millions de Frs en subventionnant une société fantôme Californienne. Et
refuse l’achat de machines françaises INFOREL de synthèse d’image. Se rattrape
en achetant une CUBI 7 du CCETT conçue dans mon laboratoire de recherche.
LES RESPONSABLES : TOUT EN PREMIER : GISCARD et :
Jean-Pierre Brulé, polytechnicien venant d'IBM
où il avait créé la Division
militaire, est nommé en 1967 Directeur Général Adjoint de Bull General Electric
Jacques STERN Ancien élève de l’Ecole
polytechnique.
Francis Lorentz (HEC, ENA, ancien directeur général adjoint de la Société Lyonnaise
des Eaux), est nommée à la tête du "Groupe Bull" - nouvelle
dénomination qui affirme l'unité de l'entreprise et rappelle son origine.
Bernard Pache (anciens des
Potasses d'Alsace et des Charbonnages de France)